
Je ne sais pas si c'est la mélancolie du film, la découverte d'un cinéma 3D vraiment convaincant, ou la douce chaleur ambiante et les couleurs pittoresques d'un coucher de soleil au dessus de la Seine, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas passé une aussi belle soirée. Mais surtout, il y avait Sandrine à mes cotés... Et ce film m'a justement fait réfléchir sur la beauté de la vie à deux.
19h50, nous sommes devant la salle, la file d'attente serpente, tout le monde est en rang par deux, je suppose que c'est mieux pour le personnel qui va distribuer les lunettes à l'entrée. D'ailleurs l'entrée est beaucoup plus longue, il faut s'assurer que tout le monde a bien sa paire de lunettes, sa petite lingette nettoyante, et que personne ne triche avec par exemple un ticket pour un autre film.
Une fois rentré dans la salle et assis dans mon fauteuil, je contemple les lunettes avec inquiétude, je me dis que ça va me faire mal aux yeux ou me donner mal au crâne comme ces expérimentations d'il y a quelques années. Les verres des lunettes clignotent bizarrement, et ça ne me rassure pas. Puis apparait sur l'écran un petit explicatif qui nous indique que les lunettes, nettoyées au préalable avec la petite lingette, seront plus efficaces, et que l'on peut également porter des lunettes de vue en dessous. Je sors donc mes lunettes de vue, je nettoie l'ensemble, et je m'affuble de ma double paire de lunettes.
Et là, c'est la claque, les bande annonces 3D défilent, et ça marche vraiment bien, j'ai l'impression de pouvoir vraiment toucher certains des objets qui "sortent" de l'écran si je tend le bras. Mais du coup, c'est un peu troublant, je perds un peu mes marques, je suis bluffé mais j'ai peur que ce rendu ne retienne trop mon attention au détriment de l'histoire du film.
Je n'ai pas mal au crâne. On peut reprocher à la paire de lunette 3D d'assombrir un peu l'image, mais ça se remarque juste au début, on n'y prête plus attention une fois les lunettes sur les yeux.
Et puis le film démarre, on fait la connaissance du héros du film, un petit garçon rêveur, affublé d'un casque et de lunettes d'aviateur, féru d'aventures. Ce petit garçon va faire la connaissance d'une jeune fille de son âge, Ellie, elle aussi très rêveuse, d'ailleurs ils partagent les mêmes rêves d'aventures. Car la jeune fillette a dessiné le début de ses aventures dans un petit livre qu'elle s'empresse de montrer à son nouvel ami.
Cette jeune fille deviendra sa femme. Et ce couple attendrissant va traverser la vie, partager bonheurs et... peines aussi, car il ne peuvent pas avoir d'enfant.
Je ne veux pas trop vous raconter la suite, mais j'étais à deux doigts de pleurer comme une madeleine, et pas qu'une fois. Ce film m'a énormément ému. Je me sentais tellement con, avec ces grosses larmes qui menaçaient de tomber à chaque instant derrière ma double paire de lunettes. On mettra ça sur le compte de la 3D vraiment trop convaincante à mon gout !
Quand Sandrine m'a demandé comment j'avais trouvé le film, je n'ai pas trouvé les mots pour lui dire combien il m'avait ému, je lui ai juste dit dans le creux de l'oreille que j'avais adoré.
Elle aussi.
Et puis nous sommes rentrés à pied, nonchalamment, main dans la main, nous n'étions pas pressés.
J'ai juste regretté de ne pas avoir mon appareil photo car j'aurais voulu immortaliser ce moment.
1 commentaire:
t'avais ptet pas ton appareil photo mais j'ai l'impression que t'as assez bien retranscrit ta soirée dans ce post. A mon avis tu kifferas le relire d'ici quelques mois...
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