Pays de branleurs

Ouép... Coup de gueule.

Bon j'avoue, la Meurthe-et-Moselle n'est peut-être pas remplie que de gens super sympas et intéressants à rencontrer, j'y suis né, et je suis tombé sur mon lot de cons comme de gens biens bref... comme presque partout dira-t'on.

Sauf que dans les Deux-Sèvres, j'ai vraiment l'impression qu'il y a une bonne grosse proportion de branleurs. Je m'explique :

Systématiquement ou presque, un Deux-Sèvrien sera doué dans deux choses :
- Picoler beaucoup
- Parler fort

Sachant que plus le Deux-Sèvrien picole, plus il parle fort et qu'à jeun il parle déjà bien fort...

Et par parler fort, je ne veux pas dire uniquement fort en volume, je parle d'une attitude globale qui consiste à essayer de sortir le paquet de couilles (au figuré hein...) pendant qu'on parle. Donc au choix, ça sera :
- C'est moi qui aie le plus gros salaire,
- C'est moi qui aie la plus grosse maison,
- Mes opinions sont les meilleures, écoute-les pendant 3 heures,
- etc, etc...

Chaque discussion ressemble donc à un combat de coqs, et n'étant pas un coq d'élevage Deux-Sévrien, je me fais picorer le cul, parce que je n'ai pas le plus gros salaire, je n'ai ni maison ni voiture, je n'ai pas envie de me faire imposer des opinions mal dégrossies, et aussi parce que cette tendance à vouloir jouer à "cémoikiéleplugrokiki" me tape grave sur les nerfs.

Et pour finir, un Deux-Sévrien est encore plus fier qu'il n'est branleur, ça n'est pas peu dire...

Donc, un Deux-Sévrien n'avouera jamais qu'il a tort, même s'il a dit juste avant une connerie énorme, il restera sur ses positions aussi stupides soient-elles, se transformant en une monstrueuse montagne de mauvaise foi, vous n'entendrez donc jamais ô grand jamais les mots suivants dans la bouche d'un Deux-Sévrien :
- Excuse-moi
- Désolé
- Pardon
- Je me suis un peu emporté
- ...

Alors, oui... Je suis en colère, et je devrais pas mettre tout le département dans le même panier, oui, j'ai rencontré quelques Deux-Sévriens qui ne rentrent pas dans ce moule. Et oui, même si certains sont comme ça, ça ne m'empêche pas de les apprécier (par devoir puis par habitude... même si j'ai peur de me lasser...).