Le montage du Shuttle

Quand on regarde ce petit boitier, on se dit que tout ne rentrera pas dedans.

On l'ouvre à l'aide de 3 vis à main située à l'arrière. L'intérieur bien que petit est très bien pensé. Le ventilateur du processeur se démonte facilement :
On retire les vis à main extérieures aux 4 coins, on débranche le fil d'alimentation, et le ventilateur et sa cage vienne tous seuls en tirant vers le haut, rien de plus simple.
Apparait alors le radiateur imposant reliés aux caloducs qui sortent au dessus du slot microprocesseur. Il suffit de dévisser les 4 vis qui fixent le radiateur à la carte mère, d'extraire le radiateur comme fait précédemment avec le ventilateur, pour faire apparaitre le slot 775.
(On dit slot 775, car le slot consiste en 775 points de contacts avec le microprocesseur)
Il ne reste plus alors qu'à aller chercher le microprocesseur dans l'ancienne tour pour l'installer dans son nouvel emplacement.
A noter que le montage dans le Shuttle a été plus facile que le démontage dans mon ancien boitier, ceci étant principalement dû à l'imposant radiateur Noctua qui se manipule moins facilement que le radiateur Shuttle.
Un petit coup de pâte thermique, on remet toutes les vis et hop le microprocesseur est de nouveau au chaud.
Viens le tour de la RAM, on pourrait croire que les emplacements ne sont pas particulièrement accessible, mais le montage reste facile : on peut actionner les 2 ergots en plastique en mettant une main de chaque coté du boitier. La seule difficulté vient du fait qu'il faut glisser les barettes de RAM d'un coté du boitier sous les emplacements disque dur, difficulté largement surmontable...
Le plus compliqué finalement aura été la carte graphique, et pourtant, je n'ai été obligé ni de tordre, ni de limer, ni de forcer. En fait, une fois posée, elle a de la place pour respirer. C'est l'insertion dans son slot qui est compliquée, car il y a peu de jeu pour faire levier, il faut y aller tout doucement et vérifier qu'on ne tape pas un des 4 coins dans un transistor, une barre de métal. A chaque instant, un truc coince et il faut doucement déplacement de quelques millimètres dans un sens ou l'autre pour se frayer un chemin jusqu'au slot.
Le montage du disque dur est une formalité mais se fait à l'ancienne avec 4 vis.
Pour me faire un peu de place, j'ai dégagé la nappe IDE dont je n'ai pas besoin.

Il ne reste plus qu'à remonter les 3 vis à main du début et le tour est joué !

A noter que je n'ai pas installé de lecteur optique, car nous avons adopté la solution du lecteur externe qu'on peut brancher sur n'importe quel ordinateur.
Enfin, ce montage comme vous l'avez compris n'était pas "tool-less" mais je n'ai pas trouvé ça inadmissible ou rébarbatif.