mardi 26 août 2008

Billet doux

Pour toi ma douce, je t'aime, je t'aime, je t'aime !!

Oui, je sais, ça n'est ni poétique ni recherché, mais c'est juste assez concis pour que t'aies envie de le lire. Bisous mon cœur !

Recherche du NAS parfait (Geek Attitude)

Sandrine - "Où sont les photos de Londres ?"
Olivier - "Euh... dans le disque dur..."
Sandrine - "Non, y'a rien dans ton ordi, elles y sont pas les photos !"

Moi, plein de mauvaise foi, je lui dis qu'elle sait pas chercher, et je clique partout pour retrouver ses satanées photos... Mais elle a raison, elles sont nulle part. Et c'est le drame :/

Nos premières mini-vacances ensemble snif...
Bon, c'est pas trop dramatique apparemment, on aurait un backup chez mes parents... Mais ça m'a fait réfléchir, je dois trouver un moyen centralisé de sauvegarder nos photos que l'on soit sur le PC de bureau ou le portable... Et un moyen simple aussi, genre un drive SAMBA quand on est sous Windows ou un montage NFS pour le faire de Linux, que ce soit accessible en Wi-Fi et carrément pourquoi pas créer un accès vers l'extérieur... comme ça, on pourrait uploader des photos de chez ses parents ou de chez les miens. Oué c'est une super idée ça !!

Bref, me voilà parti pour trouver la solution miracle à nos problèmes (et surtout à mes problèmes de bordelisme virtuel), je cherche et je ne tarde pas à tomber sur le trigrame magique NAS au fil de mes recherches sur le net. NAS pour Network Attached Storage, comprendre par là un espace de stockage disponible par réseau, en gros, une boiboite qui contiendra un disque dur, qui pourra se connecter en réseau et qui proposera tout un tas de service, comme le montage Samba, NFS, et d'autres trucs beaucoup plus raffinés comme la gestion des permissions par utilisateur, la possibilité de faire tourner un client Torrent etc etc...


Ci-dessous un bel exemple d'utilisation d'un NAS :
















Bref, un NAS c'est un espèce de mini PC sans écran, et... ça consomme beaucoup beaucoup d'électricité. Sauf que voilà, j'ai la fibre écolo. Bon je ne suis pas un pur et dur, je m'habille pas en sac poubelle et parfois je fais couler un peu trop l'eau quand je fais la vaisselle... Mais bref, ça fera l'objet d'un autre billet.

Donc, je cherche un NAS qui consomme peu, et c'est pas gagné, moins de 20W si possible...

Et là, j'aurais trouvé la perle rare ! Un QNAP TS 109 Pro II... Woah !!! Que c'est évocateur !
14.4W maxi et 6W en veille, là c'est carrèment plus parlant :)

La bête :

Mais ça coûte la modique somme de 270 Euros... Pour une boite vide ! Car il faut acheter le disque dur à coté. Décidemment le produit parfait n'existe pas... Bon... pas grave, je vais faire l'effort, car c'est pour la bonne cause, Sandrine ne sera pas forcément contente, encore une boite en plus, avec un fil en plus, mais au moins, elle ne se plaindra plus que je perds des photos de nos voyages.

Enfin, ça ne sera pas ce mois-ci, y'a les impots à payer, snif. Peut-être que j'aurai changé d'avis d'ici là.

Ah oui il me faudrait aussi un graveur Blu-Ray pour faire des sauvegardes, enfin c'est une autre histoire.

vendredi 15 août 2008

La vie animale, son importance ?

Sandrine a tapé un oiseau au détour d'un virage. Pas un petit moineau, mais un majestueux rapace qui, affolé de voir un bolide lancé à toute vitesse sur sa trajectoire, a essayé de s'élever le plus vite possible. Mais un rapace, ça n'est pas aussi agile qu'un moineau, et la voiture a été plus vite que lui. Il a tapé sur le coin en haut à gauche du pare brise, on ne l'a pas vu retomber sur la route, et on n'a pas non plus trouvé de traces de sang sur la carrosserie. Sandrine pense qu'il a survécu, moi, j'en suis moins sûr. Mais une chose est sure, c'est la différence de perception de la mort d'un oiseau entre être humains. Nous étions 3 dans la voiture, Sandrine et son amie, et puis moi. Les 2 filles ont entendu le "toc" sourd, on dit un vague truc genre "mince", et 2 seconds après sont passées à autre chose.

Moi... cet oiseau, je l'ai trouvé magnifique, sa beauté m'a touché, et sa "détresse" aussi, je l'ai vu tant bien que mal essayer de se hisser dans les airs, et choisir malencontreusement la mauvaise trajectoire, peut-être que les vents ne l'ont pas aidé...

J'étais horrifié, et en colère. J'ai éprouvé des tonnes de choses, et surtout je savais que Sandrine ne s'en voudrait pas un instant, et ça m'a mis encore plus dans une colère noire. Je me suis juré de descendre de voiture et de ne plus jamais y remonter si Sandrine tapait autre chose sur ce trajet.

Alors, voilà, elle en a parlé à ses parents, à son amie, et je me suis senti idiot d'attacher autant d'importance à un oiseau, alors que manifestement, toutes les personnes autour de moi trouvait ça idiot. Je me suis senti idiot dans leurs yeux. Idiot et encore plus en colère. La fatigue ne devait pas aider.

J'en suis venu à me demander à partir de quand on doit donner de l'importance à la vie d'un animal, à partir de quand ça ne doit pas nous toucher.

Bien sûr la vie humaine doit rester la chose la plus précieuse à nos yeux, c'est notre espèce, on doit avoir de la compassion pour nos congénères (sauf pour les rebuts de l'humanité tels les psychopathes et autres tueurs en série...)
Ensuite, on peut attacher énormément d'importance à la vie de nos animaux de compagnies, mais déjà là, le comportement d'un individu à l'autre peut énormément différer. Certains pourront pleurer leurs animaux des jours durant, d'autres se complairont dans leur indifférence.
Enfin, les animaux sauvages ne suscitent que peu d'intérêt, et d'un humain à l'autre, l'intérêt peut être totalement différent.
Bien souvent, ce qui meurt le plus, exemple du moineau sur le pare brise, nous touche le moins. On en tue un, ça nous émeut légèrement, on en tue 10, on se sent déjà beaucoup moins affecté.

C'est la première règle : plus on voit mourir, moins ça nous touche

Et puis, il y a les critères d'apparences, plus l'animal nous parait beau, et plus on risque d'être ému par sa mort. C'est qui fait que par exemple, on se fiche de tuer des cochons à la pelle, alors que c'est un animal plus intelligent que le chien (oui le cochon c'est bon, mais on peut arguer ici qu'il n'est bon que pour une partie de la population mondiale, et que la viande de chien est également appréciée par une autre partie de la population mondiale).

C'est la seconde règle : plus l'animal nous parait beau, plus sa mort nous touche.

On retiendra aussi que plus l'animal ressemble à un humain, sur le plan physique, sur son comportement, ou sur les sons qu'il produit par exemple, plus on est susceptible de l'aimer et d'être très affecté par sa mort. Quand on tue un cochon, on n'aime pas l'entendre crier...

C'est la troisième règle : plus l'animal peut ressembler à un humain, plus sa mort nous touche. On sera plus touché par la mort d'un mammifère que d'un poisson ou d'un oiseau. On sera plus touché par la mort d'un animal qui nous parait intelligent (l'intelligence est évidemment un critère humain).

Bon... Il y a d'autres règles, comme plus il est gros... plus il est affectueux etc etc...

Quels sont vos règles à vous, celles qui régissent votre compassion et votre indifférence face à la mort d'un animal ? A partir de quand peut-on avoir de la peine sans être taxé d'idiot ? Est-ce honteux d'avoir son coté Brigitte Bardot ? Pour ma part, je trouve dix mille fois plus idiot de payer plusieurs fois d'affilé pour aller pleurer dans une salle sombre devant un film comme Titanic. La vraie mort qu'elle touche un petit animal laid, ou un animal de compagnie choyé depuis des années, est toujours un évènement dramatique, pour moi, elle doit être traitée avec respect et pas avec indifférence.

Je pleurerai pas sur les milliers d'insectes que j'ai du écraser, j'ai des gros pieds, et je suis pataud, je pleurerai pas les insectes / araignées que j'ai sciemment tué car je les redoute ou les déteste, mais laissez-moi avoir de la peine pour un oiseau dont j'ai explosé une aile et un poumon, que j'ai abandonné dans une agonie lente, parce que je suis lancé à 90 km/h et que je fais comme tous mes congénères, j'essaye de fermer les yeux, mais ce petit oiseau partage tout de même une infime partie de sa douleur avec moi, ça me touche et j'ai du mal à penser en être humain (c'est à dire que l'importance de la vie réside dans le triptyque métro / boulot / dodo).

Olivier