vendredi 26 février 2010

Langage de programmation d'avenir et écologie

Je ne suis pas un développeur de la dernière vague. Ma spécialité c'est le C++. Les dernières générations de développeurs, ceux qui sortent des écoles à l'heure actuelle sont très orientés C# ou Java, des langages interprétés à machine virtuelle, dont les performances sont controversées. Ces langages répondraient à des problèmatiques différentes. Or... Ces derniers temps, on parle de plus en plus d'écologie... Vous n'avez pas remarqué ?
Ces langages, C# et Java, demandent pour fonctionner plus de mémoire et de puissance de calcul. Ainsi à puissance équivalente, un logiciel écrit en C#/Java tournera moins vite et donnera l'impression d'une machine plus lente. Pendant longtemps, on s'est moqué de la puissance de la machine en se disant que la prochaine génération d'ordinateurs pourrait faire tourner plus rapidement les logiciels d'aujourd'hui.

Pourtant, un virage s'amore timidement. On ne fait plus des machines de plus en plus puissantes et des logiciels de plus en plus consommateurs. On commence à vouloir des machines portables, légères, des unités centrales plus petites, qui ne chauffent pas, qui ne font plus de bruit, et les logiciels doivent s'adapter, consommer peu, demander peu de puissance. On veut des systèmes d'exploitation qui démarrent rapidement, et qui s'éteignent rapidement.

En ce sens, peut-on continuer à penser que des langages de développement comme Java ou C# représentent l'avenir ?

Peut-être qu'un scénario problable serait :
- Des stations clientes dont tout l'applicatif serait développé en C++ ou C.
- Des serveur web tout en Java ou C#, ou autre langage interpreté.

Et pourtant, par exemple le cas Facebook est assez parlant, même sur une niche comme le web, le C++ devient incontournable.

PS : Je sais que Java et C# ne sont pas à proprement dit des langages interprêtés, je connais le principe de byte-code, MSIL. Je ne sais juste pas où est l'abus de langage, car au bout du compte, le code généré doit quand même passer par une phase d'interprétation ou de juste-à-temps compilation... ce n'est toujours pas du binaire de la plateforme réelle. Et ne me parlez pas de Java machine ou de Java processor...

mardi 23 février 2010

Les journalistes n'ont pas leur quota de médailles

Mesdames, messieurs les sportifs français qui se payent des vacances à Vancouver au frais de la princesse,

Je tenais à vous dire au nom des journalistes français que vous n'êtes pas à la hauteur !! C'est vrai la France des journalistes vous regarde et vous méprise, et se charge de bien relayer à tous les français que vous êtes mauvais !! Même pas 10 médailles !? Vous nous frustrez, nous sommes tellement frustrés... et nous vous le faisons payer à l'antenne jour après jour, vous méritez qu'on vous casse interview après interview, les JO sont la vitrine du sport français, vous êtes notre élite, vous devez montrer notre suprématie et récolter un maximum de médailles, vous nous le devez à nous, journalistes qui vous avons accompagné jusque Vancouver, on n'est pas là pour des clopinettes, alors gagnez des médailles putain de merde !

Trève d'ironie, voilà le sentiment de malaise que j'ai à regarder ces JO. Aucune empathie, aucune sympathie, aucune retenue non plus, les journalistes sont en mode requin, avides de médailles, et prennent un malin plaisir à casser nos athlètes. C'est honteux.

Vive nos athlètes, à bas les journalises de France 2 et France 3, ils remportent haut la main la médaille d'or de la médiocrité.

Mise à jour : Je vais modérer mon propos, je me trouve un peu violent après relecture, il y a certains journalistes sportifs qui ne méritent pas que je les mette dans le même sac, à vrai dire, seuls quelques éléments perturbateurs viennent discréditer le travail des autres. Alors je fais un modeste mea culpa pour mon coup de gueule qui tape un peu trop large.

vendredi 19 février 2010

L'arme anti Loppsi ?

Si vous êtes un peu geek, vous n'aurez pas manqué le dernier épisode à l'assemblée nationale sur la Loppsi. La Loppsi, pour Loi d'Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure, c'est un peu l'arme du gouvernement pour contrôler l'internet et le rendre conforme à la législation française. Internet agace nos politiques. A travers un arsenal de filtrage de contenu, de mouchards disposés sur les box ou ordinateurs des usagers (on ne sait pas encore exactement comment ça va se passer), le gouvernement espère faire disparaitre tout contenu pédo-pornographique du web français dans un premier temps. Et dans un second temps, car il serait étonnant qu'ils s'arrêtent en si bon chemin, on imagine qu'ils vont de nouveau en remettre une couche pour nos amis les artistes et surtout leur maison d'éditions. Et vous l'aurez deviné, comme pour Hadopi, je suis absolument contre celle nouvelle loi liberticide.

Et ça et là, on entend les voix des technophiles anxieux qui comme moi poussent un coup de gueule par le biais de leur blog ou de leur facebook. Certaines de ces personnes lasses de ne pas se faire entendre durcissent le ton, et proposent des solutions anti Loppsi. Parce que cette loi qui n'est pas encore sortie, une fois n'est pas coutume, est déjà dépassée. On sait très bien que les pédophiles surfeurs ne vont pas arrêter leur passe-temps pour autant, on sait qu'il existe des tonnes de moyens de crypter l'information, et que le gouvernement restera juste impuissant, car au jeu du chat et de la souris, le hacker pervers est toujours plus réactif que la grosse usine à loi française. Bref... Il n'empêche que je m'inquiète... Car les réactions tiennent parfois du "Aux grands maux, les grands remèdes", et ça frise le terrorisme cybernétique.

La dernière réaction en date qui me fait peur est la propagande autour d'une version customisée de la célèbre distribution Linux Debian. Cette version tient sur une clé USB, permet évidemment de se connecter à Internet, mais en cryptant automatiquement les données. Et ça m'inquiète, car étant moi-même utilisateur de logiciel libre, j'ai un peu peur que le gouvernement français fasse un amalgame facile entre terrorisme cybernétique et logiciels libres.

Je tiens à ma liberté, et je tiens à pouvoir utiliser n'importe quel logiciel tant que je ne nuis pas à autrui. Si un jour on me dit que je ne dois plus utiliser Linux car c'est un logiciel de terroriste, alors... D'une part, je me dirai que la France est tombée bien bas, et de l'autre, je me dirai "Si on n'avait pas joué avec le feu, on n'en serait pas là"...

Si j'ai un message à faire passer : Ne rentrons pas dans le jeu du gouvernement, laissons les faire la chasse aux pédopirates, laissons les pondre des lois idiotes. Mais se lever contre le gouvernement en brandissant le logiciel libre comme arme, je pense que c'est une très mauvaise idée pour notre liberté future à pouvoir utiliser ces logiciels. Je n'ai pas envie de devoir un jour choisir entre Windows 12 et Mac OS 20 avec mouchard intégré.