lundi 23 novembre 2009

Ecologie - Thése et Antithèse

D'un coté, comme chef de proue, un sympathique Nicolas Hulot, de l'autre un assez sympathique Claude Allègre. Chacun mène son combat contre des idées reçues. L'auditoire est divisé.

Pour rappel Nicolas Hulot - comme beaucoup d'autres écolo (GIEC) - prône que l'activité humaine est en train de dérègler irrémédiablement le climat à l'échelle planétaire, et que nous courrons à notre perte.

Claude Allègre prend lui la position opposée, et affirme que l'impact de l'activité humaine sur le climat reste incertaine.

Le public est divisé et soutient son camp respectif, le débat est souvent houleux et sur les forums, on atteint souvent le point Godwin (là où le mot Hitler ou Nazis est laché).

J'ai envie de dire, est-ce vraiment le débat ?

Ne peut-on pas voir cette histoire de réchauffement climatique comme une manière de consommer différemment ?

Avant toute cette histoire, notre capacité de pollution était directement corrélée à notre capacité de consommation. Tout le monde d'ailleurs se foutait de savoir combien on polluait, et chacun voulait juste avoir plus d'argent pour consommer plus et qu'importe la pollution.

C'est la mentalité typiquement américaine, j'ai de l'argent, j'achète ce que je veux et le droit de polluer en fait partie.

Maintenant, on peut continuer à consommer et polluer aveuglément. Mais il y a une frange de la population qui s'intéresse à la consommation raisonnée. Ce ne sont pas forcément des partisans de Nicolas Hulot, ce ne sont pas forcément de doux-dingues, la consommation raisonée est porteuse, et c'est aussi un business qui commence à faire ses preuves (avec ses travers, mais c'est un autre débat).

La consommation raisonnée, c'est pour moi un acte envers la communauté. Je pollue moins, je consomme différemment, je ne suis pas totalement à contre-courant de la société de consommation, je ne me marginalise pas, je respecte plus mon éco-système. Je gagne sur tous les plans. Je définis un nouvelle notion du confort, à savoir le confort pour moi, mais aussi pour ce qui m'entoure.

Pour moi, m'équiper d'ampoules basse-consommation, recycler mes déchets, éteindre mes appareils en veille, ce sont des gestes aussi censés que finir mon repas ou mon déjeuner. Je ne gaspille pas, car le gaspillage c'est mal. Point.

Nicolas Hulot, Claude Allègre et leurs partisans respectifs peuvent se battre.

Le vrai débat tourne pour moi autour du gaspillage, il n'y pas de bonne raison au gaspillage, il n'y en aura jamais.

Il n'y a plus un unique indicateur pour savoir comment acheter. Il y avait le pouvoir d'achat, maintenant il y a aussi l'empreinte écologique.

vendredi 6 novembre 2009

Dur dur d'être tonton

Avant tout, je voudrais rendre honneur à tous les papas et mamans qui ont de charmants petits monstres dans leurs jambes à longueur de journées. Je ne savais pas à quel point vous étiez admirables et courageux !

Car oui, j'ai testé. Pas en tant que papa car ça n'est pas possible (m'a t'on soufflé dans l'oreillette), mais en tant que tonton d'une adorable petite fille de 3 ans et demi. Oui, elle est adorable, et tout ce que je vais écrire après ne remet pas ce fait en question.

Mais que c'est dur !

D'abord, il n'y a qu'une seule période de calme à prévoir, celle où la petite dort. Quand elle est pleinement éveillée, tout n'est qu'un grand jeu :
- Elle crie, court, rie, saute, remue... en fait c'est fatiguant juste à la regarder faire. Et ça sans cesse, sans aucune cesse, il n'y a aucun répis pour les yeux ou les oreilles.
- Vous devez la surveiller à chaque seconde pour que le jeu ne tourne pas au cauchemar, pour l'encadrer mais sans la gronder ! Et l'équilibre est très très délicat. Surtout quand on est un garçon, et donc avec une voix qui porte et qui fait peur (et pourtant, je n'ai pas une grosse voix).

Arrivé l'heure du coucher, le silence parait bien surnaturel, presque dérangeant :)

Bilan de ces trois jours de cohabitation avec cette petite tornade :
- Je l'ai fait pleurer 3 fois, dont 2 où je n'ai toujours pas compris.
- J'ai un mal de crâne monstrueux, mais apparemment c'est une question d'habitude !
- Une fillette de presque 4 ans, c'est lèger 5 minutes, puis il faut les 2 mains pour la porter, et au bout de 15 minutes, les bras sont tétanisés, mais y'a pas le choix car quand elle ne veut pas marcher, ou bien elle se fait porter, ou bien elle pleure !
- S'occuper d'un enfant ne s'improvise pas. Par conséquent faire un enfant, ce n'est pas que quelques minutes de bonheur, c'est aussi et surtout comprendre que pendant 25 ans (parfois plus !), il va falloir s'en occuper, et que c'est beaucoup de soucis et de cheveux blancs !
- J'ai le chat le plus peureux de la terre, il a passé ces 3 jours planqués dans tous les moindres recoins où ma nièce ne passait pas.
- Enfin... Tout ça n'enlève pas le fait qu'un enfant, c'est aussi énormément d'amour spontané, et puis on ressent ce cri profond "Occupe-toi de moi !" auquel on ne peut répondre que présent, car on est conquis par ces rires fatétieux et ces petites boucles blondes.

Mention spéciale pour ma chérie qui l'a occupé pendant 4 jours pleins. Elle l'a porté presque tout le temps, elle lui a fait prendre le métro, elle lui a fait à manger (je suis jaloux, elle ne me fait pas à manger à moi !), elle lui a fait faire des bijoux, elle lui a fait un gateau, elle lui a lu les histoires de princesses au coucher, elle l'a consolé quand j'ai grondé, etc... et pour finir elle lui fait prendre le train ce soir.

Car moi, si je suis fatigué, qu'est-ce que ce doit être pour elle !

Et mon chat va pouvoir sortir de ses cachettes :)